mardi 22 novembre 2016

Transmission à Paris / Périgée 14 à Metz



Transmission
Group show



Que transmettons nous ou voulons nous transmettre à nos enfants, comment le faisons nous et pourquoi ? Quelles sont les particularités du domaine artistique ? L’arttiste est-il la mémoire de notre société ?
L’exposition « Transmission » réunit dans le Marais à Paris les œuvres de dix artistes pluridisciplinaires et les créations de leurs progénitures. Elle dévoile des pratiques ar- tistiques et des liens. Chacun des artistes exposés transmet sa passion pour l’art à ses enfants, consciemment ou non, créant ainsi une relation triangulaire singulière entre soi, son enfant et l’art. Pour certains, il est question d’ouverture d’esprit, de curiosité, pour d’autres d’inspiration, de professionnalisation, de développement psychologique ou en- core de passation. La sélection des œuvres et des créations exposées et la scénographie symbolisent ces points de vues, ces ressentis ou ré exions en cours. 

Du côté des enfants, les dix invités à exposer ont entre 4 et 40 ans. Ils ont tous eu accès à un matériel artistique, tel Dimitri Sirjacq plongeant dans la trousse de crayons de sa mère Emilie Benoist, Lili Rrose Drouhin copiant son père Reynald Drouhin, Charles Luxe- reau empruntant l’appareil photo de son père Christophe Luxereau, ou Angèle et Oskar Fougeirol qui, plus jeunes, dessinaient très régulièrement en famille. Si les plus jeunes n’ont pas encore choisi leur carrière et jouent à dessiner, à peindre, à découper et à écrire, si les adolescents ou jeunes adultes se cherchent encore, Julie Rousse et Lou La- belle-Rojoux, toutes deux nées dans les années 70, ont décidé de faire de leur pratique artistique leur métier. Enfants d’artistes elles sont devenues artistes elles-mêmes. 

L’exposition « Transmission » plonge dans un puit sans fond de questions. Imaginée et organisée par l’artiste Christophe Luxereau, la journaliste Aude de Bourbon Parme et son fils de 7 ans Milo Lasson de Bourbon Parme, commissaire adjoint, elle mêle contempla- tions des oeuvres, réflexions autour de la notion de transmission et expérimentations au cours d’ateliers de pratique artistique à destination des enfants.



 
Workshop autour du Buisson du vivant avec Emilie Benoist et les enfants en décembre 2016. Après projection d'un documentaire et distribution de photocopies d'espèces, les enfants sont amenés à construire les leurs à partir du trait, de l'empreinte de leur graphite.
Merci Aude et Christophe pour cette expérience et Sarah Roschem pour tes photos !

 


                         Egalement :

                         http://www.lora.fr/event/perigee-14/
 
Périgée 14
Group show

La galerie des Jours de Lune à Metz présente une exposition collective autour du phénomène astrologique Périgée 14 du 14 décembre 2016 au 10 février 2017 et réunit pour son focus, Johannes Peeters, Emilie Benoist et ses élèves ainsi que Paul-Armand Gette. 

Quelques temps auparavant, la galeriste Viviane Zenner, ne se doutait pas que le 14 novembre 2016, de Paris et d’ailleurs en France, le ciel apparaitrait voilé alors que la lune était exceptionnellement plus grande et plus lumineuse ce jour là.
Ce phénomène ne se reproduirait pas avant 2034, ce dernier ayant eu lieu auparavant en 1948.


Emilie Benoist a alors imaginé avec dix des élèves en sculpture et photographie de l’aba (Ateliers beaux-arts de la ville de Paris) d’inventer et recréer les effets d’un tel processus dans le ciel.
Dans le cadre de ce focus, elle a sélectionné un choix de leurs expériences traversées conjuguant : matières, gestes et intentions qu’ils ont fixés en photographie lors d’un workshop mené en lien avec le Land art, pendant six semaines. 


                 © Emilie Benoist L'horizon s'éclaircit à nouveau, dessin Série Circonvolutions, 2016

Dans la série de dessins,
Circonvolutions, 2016, Emilie Benoist figure dans ces cercles, le paysage et la cartographie cérébrale.
Le dessin « L’horizon s’éclaircit à nouveau » révèle l’éblouissement comme ultime contemplation visuelle.

Accrochage en cours et cours d'élèves


                                Pendant la préparation de l'exposition Transmission, les élèves de l'aba en sculpture et photographie préparent de petites maquettes ...





Atelier au DOC / Paris









dimanche 23 octobre 2016





Série Ciconvolutions








    © Emilie Benoist . Troisième hommage au biologiste Ernst Haeckel (1834-1919), Série Circonvolutions, 2016 est une série de quinze dessins découlant des classifications des êtres vivants.
A partir de sa recherche de documents rares à la Bibliothèque Centrale du Muséum d’Histoire Naturelle, Emilie Benoist prolonge un premier ensemble de sérigraphies en son hommage, Ces Milieux en 2010.
Leur obsolescence et leur esthétique suggèrent l'instabilité du monde vivant.

                   © Emilie Benoist


(…) des visions – dans tous les sens du terme – ponctuées de diagrammes et autres formes circulaires revenant en leitmotiv dans le travail de l’artiste. Représentations mentales, réminiscences d’œuvres antérieure : elles réintroduisent la couleur dans un univers « asphyxié », depuis /Ne, par le « gris graphite », celui du carbone, ce paradoxal dénominateur commun du vivant. Elles décomposent la lumière blanche et donnent à voir le spectre visible (ou spectre optique). On se souvient alors que la transition s’est faite avec Cécité (2011), un dessin à l’aiguille, blanc sur blanc, évoquant à la fois les cercles polaires et l’organisation cérébrale de l’activité visuelle.

Extrait de " Emilie Benoist: sources d’ondes " de Marie Cantos







                    © Emilie Benoist . Troisième hommage au biologiste Ernst Haeckel (1834-1919), Série Circonvolutions, 2016 est une série de quinze dessins découlant des classifications des êtres vivants.
A partir de sa recherche de documents rares à la Bibliothèque Centrale du Muséum d’Histoire Naturelle, Emilie Benoist prolonge un premier ensemble de sérigraphies en son hommage, Ces Milieux en 2010.
Leur obsolescence et leur esthétique suggèrent l'instabilité du monde vivant.





Série Sources cérébrales

                    © Emilie Benoist Série Sources cérébrales, 2015
         Graphite et acrylique sur papier
        
                   © Emilie Benoist Série Sources cérébrales, 2015         Graphite et acrylique sur papier



 © Emilie Benoist          Second hommage au biologiste Ernst Haeckel (1834-1919), Série Sources cérébrales, 2015 est une série de douze dessins découlant des classifications des êtres vivants.
A partir de sa recherche de documents rares à la Bibliothèque Centrale du Muséum d’Histoire Naturelle, la plasticienne prolonge un premier ensemble de sérigraphies Ces Milieux en 2010.
Leur obsolescence et leur esthétique suggèrent l'instabilité d'un monde vivant.


                


    © Emilie Benoist Série Sources cérébrales, 2015. Graphite et acrylique sur papier

mardi 26 juillet 2016

Marseille / Paréidolie




EMILIE BENOIST \ EVE PIETRUSCHI \ SANDRA PLANTIVEAU \ 
Salon international du dessin contemporain
Paréidolie \ Stand PA I Plateforme de création contemporaine
Château de Servières \ Marseille
27 < 28 août 2016
 PA / Plateforme de création contemporaine (anciennement PapelArt) réunit dans un projet collectif les compétences, modes opératoires et outils nécessaires à rendre visible le travail d’artistes émergents plaçant le papier au cœur de leur processus créatif.Invitée par le Château de Servières en janvier 2015 dans le cadre d’une carte blanche au sein de la saison du dessin #2, PA /Plateforme de création contemporaine revient à Marseille avec trois artistes dont Sandra Plantiveau (BELGIQUE) que les Marseillais avaient déjà pu découvrir à cette occasion.

« Medium de prédilection de l’artiste Sandra Plantiveau le dessin, entendu sous toutes ses acceptions formelles, apparaît ici comme une matière vivante, en devenir, entre document et œuvre, recherche et résultat. » Anne-Lou Vicente

« Ève Pietruschi prélève au moyen du medium photographique des pans d’urbanité ou de ruralité laissés à l’abandon : des serres oubliées, des usines et des hangars désaffectés, des paysages négligés voire désertés. Elle arpente les rues ou plutôt les sentiers à la recherche de territoires en friche qu’ils soient naturels, agricoles ou industriels. La prospection, la marche conditionnent sa démarche. » Rébecca François

« Dans ses premiers travaux, Emilie Benoist se passionnait pour l’ethnologie. La Pensée sauvage de Lévi-Strauss l’habitait. Puis elle s’est intéressée à la science et à ses effets sur le monde et l’environnement, à la dégénérescence des cellules du corps humain ou à certains organes comme la Cellula Phantastica, réputée être l’endroit où se trouve notre imaginaire. Progressivement, et de manière empirique, ses préoccupations sont passées de la science à la croyance, à l’alchimie peut-être, et l’ont conduite à déployer dans ses travaux une ferveur particulière, une conscience très forte d’être au monde. » Anaël Pigeat



© Emilie Benoist, Sources cérébrales, 2016. 50 x 65 cm. Graphite et encre sur papier








samedi 2 avril 2016

Paris / True mirror


    © Emilie Benoist. Photographie polymorphe,2016. 50 x 65 x 25 cm.
  Polystyrène, sédiments naturels et synthétiques, vinyl, graphite